BARCELONE


Historique, "Soho" Montjuic Las Rambla Ciutadella-Vila, Le Village olympique et Poblenou

 
Plan du centre ville
Historique, "Soho"

La Plaça Catalunya, semblable à la place de l'Étoile à Paris occupe la fonction de centre vital : point de rencontre, activités commerciales, concerts.

28 sculptures ornent la place; celle qui a retenu notre attention est la femme avec un enfant et flabiol de Joseph Viladomat. Les bâtiments autour n'ont rien de folichon ! Seul sur le côté nord le Corte Inglès sauve les meubles et encore ....

L'ouverture piétonnière sur le flanc gauche de la place est le Portal de l'Angel, au temps des murailes c'était une porte d'accés à la vieille ville. Cette "avenue" est extrêmement animée. Au passage on admire au n° 40 un thermomètre géant, en face une jolie boutique de touron, un autre Corte Inglès (sport), de jolies fontaines, au n° 22 le remarquable bâtiment de la Catalane de Gracias i Electricitat. Juste après, dans le petit Carrer de Montsio la célèbre taverne Els 4 Gats, haut lieu artistique où Picasso exposa pour la première fois.

Plus bas dans le Portal de l'Angel, adossé à un édifice gothique, un abreuvoir et une fontaine datant de 1356, sauf le décor en céramique rajouté en 1918 !

A droite le Carrer Cucurulla, le décor se resserre, nous entrons dans la Barcelone ancienne. Carrer del Pi, Plaça del Pi , l'Église Del Pi sur la placeta del Pi ! on est dans le quartier del Pi !

           
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Chocolaterie Fargas, bar del Pi, la taverne de la Pineda, sur la deuxième Placeta del Pi le seul pin en face de la coutellerie Sollingen-Paris-Barcelone et de l'église Santa Maria del Pi. Imposante rosace et clocher octogonal de 54 m de haut.

Par la Placeta nous entrons dans le minuscule Carrer dels Cecs de la Boqueria, Carrer de la Boqueria qui arrive à droite des Rambles. Bientôt à gauche un mini carrefour avec notamment Carrer de l'Avinyo dont les femmes de petite vertu ont laissé un souvenir tel à Picasso, qu'un de ses tableaux se nomme les Demoiselles d'Avignon. En remontant Carrer del Call nous débouchons sur une autre célèbre place,celle du pouvoir : Plaça San Jaume.
 

A notre gauche La Generalitat et côté mer l'Ajutament, la mairie.

L'intérieur de l'Ajutament est d'une extraordinaire et insoupçonnable splendeur : cour intérieure avec des sculptures intéressantes, escalier d'honneur décoré du blason en pierre de la ville et de tapisseries. Le salon des chroniques est couvert de peintures murales réalisées à l'huile et recouvertes de feuilles d'argent .... Le salon de la reine régente a la forme d'un joli petit hémicycle qui accueille les scéances du conseil municipal. On y accède par la salle chamarée du Consell de Cent (salon des jurés). L'escalier noir doit son son nom au marbre noir dont il fait ...Il est décoré d'une sculpture de Josep Viladomat la Bona Accollida et d'une grande et magnifique peinture murale de Miquel Viladrich qui représente des personnages, des symboles, des traditions propes à la Catalogne.

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Nous quittons la place par le flanc droit de la Generalitat par le Carrer del Bisbe, une rue "vénitienne" bien que sans eau .... C'est un foisonnement d'édifices, de courtes rues serrées, de vestiges de toute nature qui racontent l'histoire depuis la cité romaine jusqu'au quartier gothique. Cette zone est désignée par el bario Gotic.
 
Nous pénétrons dans la cathédrale par le cloître. Sous les palmiers, les magnolias géants, les orangers, le murmure de l'eau remplit l'espace ainsi que les cris des oies blanches .... Dans un anglese trouve la petite fontaine en pierre surmontée d'un San Jordi. Comme il y avait un office religieux, la visite de la cathédrale nous a été interdit.
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On retrouve le Carrer del Bisbe pour descendre à la Plaça Nova contigüe au parvis de la cathédrale. En face se dresse l'édifice du Collège des architectes avec sa façade réalisée à partir de dessins de Picasso. La belle façade de la cathédrale est à contre jour, dommage ...

Sur le côté gauche de la cathédrale, le Carrer Comtes conduit au musée Frédéric Marès (anciennement tribunal de l'Inquisition). Á l'entrée, la plaça de San Iu forme un recoin surprenant et, à l'intérieur , une très belle cour se prolonge par une terrasse naturelle occupée l'été par un café.

Par La Baixada de Santa Clara nous arrivons sur la superbe Plaça del Rei (ne pas confondre avec la Plaça Reial). Elle constitue le haut lieu de l'histoire de Barcelone. C'est ici notamment que les rois catholiques reçurent Christophe Colomb de retour de son premier voyage aux Amériques.

Au fond, un escalier en quart de lune permet d'accéder à la fois à la porte romane du Palau Reial Major et à la porte gothique de la Capella Santa Águda. On ne visitera pas ....

Nous quittons el Bario Gotic par le Carrer del Veguer le long du Museu d'Historia. On tourne à gauche dans la Baixada de la Llibreteria jusqu'à la Plaça del Ángel.

 
En face de la place, de l'autre côté de la Via Laietana, le bâtiment des CCOO et CGT nous ouvre le Carrer de l'Argenteria. Nous entrons par cette diagonale dans el Born et déjà au fond nous apercevons l'église Santa Maria del Mar. Ce quartier se proclame le "Soho de Barcelone" : Le designer branché cohabite avec le refugié dominicain ou maghrebin, les draps pendent aux fenêtres et derrière certaines façades s'ouvrent les premiers lofts ..... On mangera dans un petit restaurant pour 9 € chacun (tout compris) au bas du Carrer de l'Argenteria.

L'Esglesia Santa Maria del Mar est l'un des plus beaux exemples du gothique catalan. Elle est fermée lorsque nous en faisons le tour.

Le Carrer dels Sombrerers nous conduit au Carrer de Moncada qui est marqué principalement par le musée Picasso et son important ensemble monumental (trois palais sont occupés par le musée) mais il y a aussi le musée du costume, de l'art précolombien, des cafés,..... C'était le quartier de la Barcelone moyenâgeuse et prospère.

 

Le Passeig del Born est une place toute en longueur. On y disputait les tournois (born signifie "lieu de joute"). Au n° 17 une jolie façade d'aspect gothique et au fond la structure métallique du Mercat del Born.

Depuis l'entrée du Born, en direction de la mer, au bout du Carrer del Commerç, apparaît la façade claire de l'Estació de França. C'est l'une des dernières gares d'Europe en charpente métallique. La haute halle de fer, sous laquelle les trains s'arrêtent, impose une magnifique courbe. Le hall est impressionnant avec ses trois coupoles. Nous prenons le temps de nous asseoir avec en poche le silence figé et reposant de l'Estació de França !

       
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Avant de rejoindre le terminus du bus, nous traverserons rapidement le parc de la Ciutadella-Vila et admirerons l'arc de triomphe. La Ciutadella-Vila sera décrite dans la troisième partie.
 
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Montjuic
Notre point de départ est la haute tour de métal San Sebastià, gare du transbordeur aérien qui nous permet d'atteindre la Plaça de l'Armada (en travaux) sur les contreforts de la colline de Monjuïc. Il fait beau, les vues sur Barcelone et surtout le port sont inoubliables.
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200 m à gauche après la sortie du transbordeur, les jardins de Mossèn Costa i Llobera entièrement consacrés aux cactées sur des terrasses surplombant le port de marchandise. Toutes les variétés sont présentes.
 
De retour en arrière, dans l'angle droit du trottoir-terrasse, notre regard est appelé par les trois cheminées de l'ancienne centrale électrique. Tout le long de la montée de l'avenue Miramar, superbes vues sur Barcelone et en particulier sur le chaleureux quartier de Poble Sec. Après la plaça Carlos Ibañez on peut voir la picisne olympique où se déroulèrent les compétitions de plogeons des JO de 1992.

Ensuite c'est l'escalade à travers les jardins jusqu'au château d'où les vues sur la ville et son port sont splendides.

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Nous ne visiterons pas le château. Cette forterresse abrite un musée militaire, objet de rudes polémiques. Il fallut attendre 2001 pour que les symboles de l'idéologie franquiste et nazie soient retirés de la boutique.

Descente vers la Plaça d'Espanya en passant encore dans de somptueux jardins, devant la fondation Miró, le théätre grec, le musée d'archéologie et le théâtre de Flors.

La Plaça d'Espanya est très animée et bruyante : travaux aux arênes, démontage de la foire exposition ...

À cause de la foire la fontaine magique ne fonctionne pas. La silhouette du Palau Nacional (MNAC) constitue une des images fortes de la ville. Le bâtiment, tout en coupoles, barre la colline et vers lui convergent un ensemble d'escaliers et de jardins.

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Le reste de la journée sera consacré aux oeuvres de l'architecte Gaudi. La description sera faite dans la section Gaudi.
 
 
 
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Ciutadella-Vila, Le Village olympique et Poblenou

En haut du Passeig Lluis Companys l'arc de triomf, sur notre gauche le Palau de Justicia.
À l'entrée du parc de la Ciutadella, donc côté montagne, s'élève une sculpture monumentale d'Antoni Clavé pour le centeinaire de l'Exposition universelle.

Côté mer, les bâtiments de l'ancienne forteresse abritent le parlement de Catalogne et le musée d'art moderne.Sur le flanc sud, les bâtiments de l'Exposition universelle : le musée de zoologie , le musée de géologie et l'Umbracle (batisse magique royaume de l'ombre - fermée ...).

Au centredu parc la monumentale cascade à laquelle contribua Gaudi.

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Quelques emjambées et nous voilà Carrer Marina. On peut déjà voir (on les voit de partout !) les deux tours du port olympique : la Torre Mpafre, gratte-ciel de bureaux et la Torre Arts, gratte-ciel hôtel. Elles culminent à 153 m. Elles marquent l'entrée du port olympique.

Dans le Carrer Marina, à 200 m en direction de la mer, la plaça dels Voluntaris Olímpics (qui marquait l'entrée du village olympique) est occupée en son centre par une fontaine de 56 m de diamètre (elle ne fonctionnait que partiellement à cause du vent !). A droite, une sculpture des plus intéressantes de Barcelone, ample et légère, haute de 20 m : David et Goliath (d'Antoni Llena).

En face, un personnage coloré inscrit dans un rectangle : Marc (de Robert Llimós). Dans son dos, l'alignement des hampes qui portaient les drapeaux des pays participants. Plus loin à droite, trône dans le bassin du restaurant Anfiteatro, Cobi, la mascotte des JO. C'est une oeuvre de Xavier Mariscal.

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Derrière la Torre Arts la sculpture monumentale de l'américain Frank O. Gehry intitulée Peix est en forme d'une structure métallique dorée faisant office de pergola au dessus d'une cour de bassins en dénivelé. La perception de cette construction varie en fonction de la distance : on peut observer les reflets des "écailles" même du haut de Monjuic.
En quittant le port pour la longue ligne des plages on peut voir à gauche le bâtiment circulaire de la météo.
 
Se succèdent la platja de la Nova Icària et celle del Bogatell. A la limite des deux nous partons vers l'intérieur par le Carrer de Jaume Vicens Vives qui longe la bordure nord des édifices de brique de la Vila Olimpica. après l'église oecuménique d'Abraham, contruite elle aussi pour les jeux, le Cementeri de l'Est, dont la cour d'entrée est monumentale. On y trouve la tombe de Joseph Anselm Calvé, une croix commémorative de l'épidémie de la fievre jaune de 1821.

On atteint la Rambla de Poblenou par le côté mer, on va ainsi aller vers le coeur d'un quartier patrimoine de l'histoire de la classe ouvrière barcelonaise.

La Rambla est agréable à parcourir : la brise marine vient lécher les platanes, les cris des enfants et les conversations entre amis ou voisins forment une ronde sonore continue dans la compagnie des terrasses de cafés et de petits restaurants. Nous y participerons, fort modestement, puisque nous déjeunerons sur la Rambla......

Un aller retour sur la rambla permet dr découvrir une série d'immeubles représentatifs de la fin du XIXe s. et du début du XXe s.avec des éléments modernistes et des façades couvertes de reliefs. Au n° 44 on peut voir une des plus célèbres orxateries de BCN : El Tio Che, juste en face le bâtiment Casino de l'Aliança.

Dans toutes les rues greffées à cet axe central, voisinent friches industrielles, usines rénovées, immeubles neufs ou ultra modernes.

Au n°195 du Carrer Doctor Trueta, le bâtiment marqué La Flor de Maig était le siège d'une des principales coopératives ouvrières de Catalogne.

En empruntant le Carrer Taulat on arrive à la Plaça Prim. Sur cette placette cachée et aujourd'hui en travaux cohabitent Gitans et "maîtres du monde" attirés par un des plus célèbres restaurants de la ville : Els Pescadors. L'endroit conserve beaucoup de charme à cause de ses dimensions et de ses maisons de pêcheurs à un étage qui abritèrent des cercles de la pensée socialiste utopique du XIXe s.. Trois ombús (arbre d'Amérique) magnifiquement torsadés ajoutent à l'attrait des lieux.
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Coopérative ouvrière Catalane
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Par le Carrer Marià Aguiló on rejoint le Carrer de Poujades et la station de metro Poblenou. Une fois encore nous irons sur les traces de Gaudi : Casa Vicens et le Park Güell décrits dans la section Gaudi.
 
 
Les Ramblas
En castillan una rambla est un canal creusé par l'écoulement des eaux pluviales. Ce peut être aussi un ravin ou le lit d'un cours d'eau asséché . En Catalogne, le mot rambla, sans doute par analogie avec le lit d'une rivière ou d'un fleuve, désigne également une large avenue avec un terre-plein central réservé aux piétons et bordé d'arbres. A Barcelone, la Rambla de canaletes,la Rambla dels estudis, la Rambla San Josep, la Rambla dels caputxins et la Rambla Santa Mónica forment une seule et même avenue qui va de la "Plaza de Cataluña" jusqu'au port et qu'on appelle La Rambla ou Las Ramblas.

Cette immense promenade que les barcelonais affectionnent tout particulièrement est en permanence fréquentée par une foule bigarrée ou se côtoient des touristes, des badauds ou des passants afférés qui vont faire leurs achats dans le vaste marché couvert de la "Boquería". L'été, les bars et les restaurants y installent leurs terrasses et, le soir, elle s'anime jusqu'à une heure avancée de la nuit.

Las Ramblas ne sont pas seulement un lieu de promenade, elles constituent également une artère commerçante. On y trouve des boutiques spécialisées dans la vente des fleurs, des oiseaux, des livres et des revues.

C'est également un lieu d'accueil pour les musiciens et les artistes. Les mimes s'immobilisent et prennent des poses de statue. Les passants s'arrêtent pour écouter un groupe de jazz, de rock ou applaudir une danseuse de flamenco. Il y en a pour tous les goûts.

Construite à la fin du XIXe siècle, la Plaza Real constitue un havre de paix, à quelques mètres de la bruyante Rambla de los Capuchinos. Les arcades, les palmiers, la fontaine centrale et les deux lampadaires réalisés par Gaudí, se fondent en une parfaite harmonie .

Tout au bout, face à la mer, se dresse la statue de Christophe Colomb qui, bras tendu, indique symboliquement la direction du Nouveau Monde

 
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Sur les traces de Gaudi

 

Antonio Gaudí y Cornet est né le 25 juin 1852 à Reus dans une famille modeste. Son père, son grand-père et son arrière grand-père étaient artisans chaudronniers. Il a toujours considéré que son ascendance familiale était fondamentale car elle a influencé sa méthode de travail qui consistait à voir directement les corps dans l'espace, à partir de maquettes, plutôt que de les coucher sur la planche à dessin. Cette méthode appliquée à une matière élastique, comme le cuivre, sera à l'origine de la création d'une nouvelle architecture représentée par la toiture des pavillons du Parc Güell, l'escalier intérieur de la Casa Batlló ou la façade et la terrasse de la Casa Milá, plus communément appelée La Pedrera.

 

La Casa Milá

La Casa Milá est un immeuble résidentiel de six étages construit à l'angle du Paseo de Gracia et de la rue de Provenza pour le fabricant de tissus Pedro Milá entre 1906 et 1910. Les ondulations de la façade donnent au bätiment l'aspect d'une "montagne liquéfiée", ce qui lui a sans doute valu son surnom : La Pedrera (la carrière). On l'a également décrite comme une grande vague pétrifiée.

Les ouvertures semblent creusées dans cette masse et sont ornées d'un magnifique travail de ferronnerie avec des formes végétales pour les balcons et des grilles étonnantes pour les entrées de l'immeuble. Sur la terrasse du toit, les sorties d'escalier sont de surprenantes sculptures hélicoïdales revêtues de collages en céramique et de marbre. Les cheminées rappellent des guerriers casqués, le tout est un espace fantastique et futuriste. Les appartements spacieux sont disposés le long de la façade et autour de deux patios circulaires. Les éléments marins se retrouvent dans la décoration intérieure : plafonds mouvementés, colonnes en pierre sculptées et un mobilier d'une grande modernité. La Casa Mila est inclue depuis 1984 dans le catalogue de l'UNESCO comme Patrimoine Mondial.
       
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La Casa Batló
Face à La Pedrera, de l'autre côté du Paseo de Gracia, se trouve la Casa Batlló, construite entre 1904 et 1906 pour la famille Batlló, une des grandes familles de la bourgeoisie catalane de l'époque. La partie supérieure de la façade est couverte d'un revêtement en céramique bleue et verte, parsemée de disques en céramique colorée. Salvador Dalí fut séduit par son caractère original et il écrivit dans le Minautore, en 1933, que la Casa Batlló était comme "une maison sortie des eaux paisibles d'un lac".
Le toit de la Casa Batlló est particulièrement original: avec son revêtement de carrelage en forme d'écailles et son échine ondulante, il évoque le dos d'un dragon.
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La Casa Batló voisine directement avec les maisons conçues par les deux autres "maîtres" du modernisme : La Casa Lleó i Morera de Lluis domènech i Montaner et la Casa Amatler de Josep Puig i Cadafalch.

Les habitants de barcelone ont baptisé cet ensemble "la pomme de la discorde". Finalement le public a tranché : la Casa Batló l'emporte tant elle frappe l'imaginaire....

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La Sagrada Familia
La participation de Gaudí à l'édification de l'église de la Sagrada Familia (la Sainte Famille) débute en 1883. Il modifie le plan original de Del Villar qui n'était guère audacieux et entreprend la réalisation de cette "cathédrale des pauvres" qu'il poursuivra jusqu'à sa mort en 1926

La façade Ouest de la cathédrale que l'on voit sur cette photo aérienne est consacrée à la passion du Christ. Elle fait symboliquement contrepoint à la façade Est consacrée à la Naissance de Jésus. Ces deux pôles matérialisent le schéma symbolique de la course du soleil : le soleil se lève à l'est et chaque aurore est mise en parallèle avec celle du Christ. Lorsque le soleil se couche à l'ouest, la journée mourante est rapportée à la passion du Christ. . .

Chacune des façades est prolongée par quatre tours surmontées de flèches à structures paraboliques et se terminent par des pinacles polychromes. Ces tours qui symbolisent l'élévation spirituelle des fidèles sont devenues l'emblème de la ville de Barcelone, et sont reconnues dans le monde entier.
Depuis 1987 Josep Maria Subirachs vit et travaille au coeur de la cathédrale. Il a été chargé de réaliser les sculptures. Artiste reconnu, et parfois contesté, il poursuit son travail en s'appliquant à produire une oeuvre personnelle et contemporaine qui s'articule et s'harmonise avec celle de Gaudí. Il travaille la pierre et le bronze en utilisant les techniques ancestrales. Seules les grues et les machines à air comprimé permettent d'accélérer certaines phases du travail.
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La Casa Vicens
Villa construite à Barcelone entre 1883 et 1888 pour l'industriel céramiste Manuel Vicens i Montaner. Oeuvre de jeunesse de Gaudi, le bâtiment est d'inspiration nettement orientale, enraciné dans l'architecture arabe, remarquable par l'utilisation des carreaux de céramiques multicolores. À signaler la magnifique grille à feuilles de palmier en fer forgé. Cette construction révèle déjà une explosion d'imagination et les idées brillantes que Gaudi ne va cesser de cultiver. Patrimoine Mondial.
 
 
 
El parque Güell
Le parc Güell est situé sur le Mont Carmel (la montaña del Carmel) et domine la ville de Barcelone. C'est en 1900 que le financier Eusebio Gûell charge Gaudí de construire sur ces pentes une cité jardin qui devait comprendre une soixantaine de maisons. La cité devait avoir une organisation vaguement coopérative et les propriétaires devaient partager les services tels que l'eau, l'électricité et les transports. Mais ce projet fut un désastre financier et seulement deux maisons furent construites entre 1900 et 1914. Gaudí habita la maison témoin de 1906 à 1926.
L'entrée principale est encadrée de deux loges et donne sur un magnifique escalier orné de rampes en céramiques qui mène à la halle en colonnades du marché. Des sculptures en céramiques à têtes d'animaux servent de fontaines et décorent cet escalier. On y voit un dragon qui représente Python, gardien des eaux souterraines.
Au-dessus de la halle du marché, soutenue par des rangées de colonnes doriques, se trouve la place du "théâtre grec" ou "théâtre de la nature". Cette immense terrasse est bordée par une magnifique banquette en céramique qui serpente tout autour de l'amphithéatre.
A l'intérieur on a une vue des arcades qui soutiennent une des quatre routes principales qui traversent le parc. Les portées d'arcades et de viaducs sont traitées différemment. Certaines ressemblent à des champignons, d'autres à des palmiers, les unes sont brutes, les autres sont lisses.
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Sa maison musée
Dans le parc, la maison où vécu Antoni Gaudi quelques mois avant sa mort a été transformèe en musée, elle abrite des objets ayant appartenu au concepteur du parc et des meubles qu'il a dessiné.
       
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La Casa Calvet

Immeuble construit à Barcelone entre 1898 et 1900 pour la famille Calvet, industriels textiles. Pour cette réalisation Gaudi a obtenu le Prix de l'Hôtel de Ville de Barcelone en 1900. La façade en pierre, à la décoration sculpturale, avec une véranda et des balcons, ainsi que le vestibule, l'escalier et l'ascenseur répondent à une inspiration baroque. La façade arrière avec ses balcons et ses galeries est très originale et fonctionnelle.

À signaler le mobilier et la décoration intérieure conçus par Gaudi pour les bureaux et l'appartement des propriétaires

 

 

Historique, "Soho" Montjuic Las Rambla Ciutadella-Vila, Le Village olympique et Poblenou