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Autour
de la cathédrale |
La Cathédrale Saint-Étienne (Stephansdom en allemand) est
de style gothique, mais au centre d'un quartier baroque.
La création du bâtiment Haas Haus, dans les années 1990, a provoqué un scandale,
son style très moderne, cassant la beauté de la cathédrale gothique dont
la flèche se reflète dans les vitres du bâtiment. Son bourdon pèse 22 tonnes.
Sa toiture est composée de tuiles vernissées, disposées en motifs linéaires,
en diagonale. Sur le toit de la partie Est est représenté l'emblème de l'Empire
d'Autriche-Hongrie : l'aigle à deux têtes. L'une représente la monarchie
hongroise et l'autre l'empire d'Autriche. Le dirigeant était donc empereur
et roi. . |
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A l'intérieur on peut admirer la chaire en grès avec une sculpture
de l'artiste (auto sculpture !?), un triptyque polychrome remarquable et
le tombeau de Frédéric III (de loin). |
En face la cathédrale, le Palais équitable et
sa somptueuse cage d'escalier. A quelques pas commence le Graben avec des
façades et des cours audacieuses comme la maison de l'Ancre...... |
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De
la cathédrale à Freyburg |
Au centre de Graben s'élève la colonne de la
peste. Plus loin c'est l'église Saint-Pierre que l'on aperçoit
sur la droite. Au fond de Graben c'est . C'est ici "à la cour"
que s'installa Henri II de Babenberg premier Duc D'Autriche. La place est
bordée d'élégants bâtiments : la caserne des
pompiers, le Palais Collato, l'église des Neuf- choeurs des Anges
et en son centre la colonne de la vierge. |
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La Freyburg
est l'une des places la plus aristocratique d'Autriche.
Quatre palais ont été bâtis autour de cette place plus
ou moins triangulaire : le palais Harrach, Bâthyany, Daun-Kinsky avec
sa superbe cage d'escalier et le palais Ferstel, qui abrite les bureaux
de la banque nationale et le café Central.
En face le
couvent des Écossais fondé en 1155 par des bénédictins
irlandais !.... |
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La Herrengasse (la rue des Seigneurs) relie la Freyburg à
la Hofburg compte elle aussi de somptueux palais baroques notamment autour
de l'église des Frères-Mineurs (Minoritenkirche) on trouve
les palais Starhemberg, Liechtenstein, Capara, Esterhazy. Après le
Landhaus la Herrengasse est bordée par les palais Mollard-Clary,
Modena, la plupart ne sont pas ouvert au public. |
La maison Loos, oeuvre maîtresse de l'architecte Loos est en vis
à vis de l'entrée de la Hofburg et de l'église Saint-Michel.
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Plus de photos ? Le
diaporama ! |
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La Hofburg(palais
Impérial) |
La « Hofburg », palais où résida la famille impériale jusqu'en
1918, était à l'origine un château-fort du XIIIe siècle qui, avec l'accroissement
du pouvoir des Habsbourg et l'extension de leurs territoires, fut transformé
peu à peu en une somptueuse résidence.
Il y a 20 cours, 18 bâtiments avec 2600 pièces. Il a, bien sur été
agrandi au fil des siècles. Le noyau (cour des Suisses) date du XVème
s., on y a rajouté les écuries, L'Amalienbourg et l'aile Léopoldine,
la bibliothèque, le Manège d'hiver, l'aile de la chancèlerie
et au XIXème s. le Neue Burg qui contient quatre musées.
Les appartements impériaux sont actuellement occupés par le Président de
la république. |
L'entrée monumentale se trouve sur Michaelerplatz. Mais la
Josefsplatz est sans doute la plus belle place par ses proportions et ses
façades,
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L'Albertina
Situé à l'extrémité de la Hofburg l'Albertina
est un éblouissant musée avec son Cabinet Doré et ses nombreuses
gravures, dessins, peintures de grands maîtres comme Picasso, Miro,
Braque, …. Toutes ces œuvres de premier plan ont été réunies par le
duc Albert de Saxe-Teschen et le prince Eugène.
De plus il possède aussi une riche collection de clichés exposés dans
la galerie « Body and Langage ». |
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D'autres photos de la Hofburg et
de L'Albertina ?
Le diaporama ! |
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Le Ring |
Le Ring est le boulevard annulaire qui entoure le centre ville
historique de Vienne. Il fut amménagé après le démantelement des remparts
de la ville, décidé par l'empereur d'Autriche François Joseph en 1857. Le
circuit du Ring (4 km) est bordé de monuments et d'immeubles aux façades
néogothiques, néoclassiques, néorenaissance et néobaroque....
Le Ring est une succession de rues : Schotten Ring, Dr Karl Lueger Ring,
Dr Karl Renner Ring, Burgring, Opern Ring, Karntner Ring, Park Ring et le
Stuben Ring qui mène au Donaukanal (un des canaux du Danube). |
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Le tronçon Burgring-Dr. K Renner-Ring /
Le palais Epstein est aujourd'hui le siège de l'inspection
académique.
Le Parlement a été conçu par Théophil
Von Hansen. De 1884 à 1918 il fut le siège de du conseil
de l'Empire austro-hongrois. Les scéances étaient alors
polyglottes et bien moins guindées que les représentations
du Burgtheater qui lui fait face ...... |
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Un autre tronçon du Ring (Dr. Karl Lueger Ring) est
bordé par l'université et l'hôtel de ville et son jardin
le café Lantmann et sa magnifique galerie. |
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En poursuivant vers le Danube on arrive sur le Shotten Ring et les
abords de la Schlickplatz avec deux remarquables immeubles : la Bourse
édifiée parThéophil Von Hansen et le
N° 23 porte la signature d'Otto Wagner. |
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Le Stuben Ring est un autre tronçon du Ring qui relie
le canal du Danube aux quartiers de l'Opéra et de la Karlplatz. On
passera encore devant de remarquables bâtiments (en
voir un ?) et une autre réalisation d'Otto Wagner : la
caisse d'épargne. |
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L’Opéra fut le premier
des grands projets du Ring, et fut construit de 1861 à 1869. Les architectes,
August Sicard von Sicardsburg et Eduard van der Nüll, le conçurent dans
un style néo rennaissance qui subit de violentes critiques. Il est vrai
que la proximité du Heinrichshof, un hôtel, nuisait à son caractère monumental,
et que le niveau de la rue devant lui avait été relevé d'un mètre après
la construction ; il fut qualifié de « Sadowa de l’architecture ». Van der
Nüll se suicida, et Sicardsburg mourut d’un infarctus dix semaines plus
tard, ce qui empêcha les deux architectes de voir leur ouvrage achevé. Le
nouvel opéra fut inauguré le 25 mai 1869 par une représentation du Don Giovanni
de Mozart (en allemand). |
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 12 mars 1945, le scène
fut détruite par un bombardement allié et le bâtiment ravagé par un incendie,
à l’exception du foyer, du grand escalier, du vestibule et du salon de thé.
La quasi-totalité des décors et accessoires de plus de cent vingt opéras
et plus de cent cinquante mille costumes fut détruite. L’Opéra fut reconstruit
après la guerre par Erich Boltenstern. Il utilisa beaucoup de bois afin
d’améliorer l’acoustique. Le nombre de places au parterre fut réduit et
la cloison autour du quatrième balcon supprimé, la capacité de la nouvelle
salle étant de deux mille deux cents places. La façade, l’entrée et le foyer
décoré par Moritz von Schwind, épargnés par l’incendie, furent restaurés
et gardèrent leur style premier. |
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Ou KHM pour les intimes ! abrite 250 000 œuvres d'arts que
les Hasbourg ont réunies tout au long de leur règne. Nous verrons les écoles
Flamandes et Hollandaises nous n'avons pas trouvé de Rubens ni « Suzanne
et les vieillards » de Rembrandt mais les meilleurs de Brughel l'Ancien,
l'école italienne avec quelques magnifiques Tintoret, des Caravages, des
Giorgione, les œuvres étranges et réussies d' Arcimboldo. |
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Le département des antiquités est modeste mais avec de belles
pièces en bon état et bien présentées. |
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Le nom Schönbrunn est attribué à l'empereur Matthias, qui
aurait découvert lors d'une excursion à la chasse une source particulièrement
belle (en allemand, schöner Brunnen signifie «belle fontaine»). Au cours
du siècle suivant, la famille impériale s'en servit comme résidence d'été,
mais les invasions turques entraînèrent sa quasi-destruction.
L'empereur Léopold Ier confia à l'architecte Johann Bernhard Fischer von
Erlach la conception d'un nouveau palais qui se voulait le Versailles autrichien.
La construction débuta en 1696, et trois ans après, les premières festivités
se tenaient dans la partie centrale du palais. Malheureusement, peu de parties
du château survécurent car au cours du siècle suivant, chaque empereur modifia
partiellement le bâtiment. Sur les ordres de l'impératrice Marie-Thérèse
d'Autriche, l'architecte Nikolaus Pacassi redessina le château dans un style
rococo. Au XIXe siècle, un empereur va laisser sa marque sur Schönbrunn
: François-Joseph Ier d'Autriche. Il y passa la majeure partie de sa vie
et y mourut en 1916. Le château était sa résidence d'été (la Hofburg étant
celle d'hiver). Plusieurs pièces gardent également le souvenir de son épouse,
l’impératrice
Elisabeth dite Sissi. |
Visite avec l'audio guide de 40 salles du château sur les
1440 qu'il comporte. Salon de Rosa, Grande galerie, Cabinet Chinois, Oriental,
Salon du Million : le
voir ? Clic!..... |
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Le jardin est aménagé par Jean Trechet. La Gloriette, ce superbe
portique qui domine la colline dans l'axe du château, fut érigé
par Ferdinand von Hohenberg à l'occasion de la victoire remportée
par les troupes de Marie-Thérèse sur celles de Frédéric
de Prusse (1757). Le panorama sur le le château et la ville doit être
magnifique avec le soleil..... |
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Otto
Wagner et la sécession |
Après de longues études commencées, en 1857, à l’institut
polytechnique de Vienne, poursuivies à l’académie royale de la construction
de Berlin et achevées aux Beaux arts viennois, Otto Wagner réalise ses premières
constructions (des immeubles locatifs, banques et résidences citadines)
dans le style classique. |
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A partir de 1890, Otto Wagner se voit confier la gestion
urbaine de Vienne, s’écarte du style historicisant. Son bureau d’études
réalise trente stations pour le nouveau métropolitain (celles-ci sont
ornées de motifs de tournesols stylisés) ainsi que des ponts et écluses
sur le Danube. Tout à la fois modernes et esthétiques, ses aménagements
séduisent et lui valent d’être promu directeur de l’Académie d’architecture
de Vienne (1894). |
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En 1897, il co-fonde avec une poignée d’architectes et de
peintres (dont Gustav Klimt) partageant sa sensibilité, l’Union des artistes
figuratifs ; un mouvement qui ne tarde pas à donner naissance à la Sezessionstil
(« Sécession viennoise »). L’année suivante, il se lance dans la construction
de deux immeubles d’habitation de la Wienzeile. Rompant avec les conventions
en place, il orne les façades d’entrelacs de motifs floraux, et sur l’un
d’eux, ajoute, au niveau du dernier étage, des
gerbes à motif de palmes dorées ainsi que des plumes de paon. |
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Construit en deux phases (de 1904 à 1907, puis de 1910
à 1912), la Caisse d’Epargne de la poste apparaît comme le joyau le
plus significatif de la carrière de Wagner. Le bâtiment est bâti en
béton armé, revêtu d’un parement en marbre (fixées par des boulons
apparents en aluminium) et couronné d’une balustrade et de Victoires
symbolistes. L’intérieur est baigné de lumière et particulièrement
soigné : la salle des guichets est parsemée de bouches de chauffage
futuristes… |
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Le Pavillon de la Sécession, un cube blanc surmonté
d'une coupole ajourée constituée de glands et de feuilles de lauriers
dorées, c'est le temple de l'Art Nouveau. Le bâtiment en lui même
est le manifeste du secessionisme viennois, à tel point qu'il figure
sur les pièces de 50cts autrichienne. Depuis toujours, c'est une salle
d'expositions, dédié à l'art de son époque |
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