LES PALAIS
 
 
 
PALAZZO PITTI n 7 sur le plan Promenade 4

Ce palais est nommé "Versailles Florentin" et sa construction a commencé au milieu du XVème siècle par Brunelleschi pour Luca Pitti, un marchand banquier.
Cette demeure devait rivaliser avec celles des Médicis.

Ruinés, un siècle plus tard , les Pittis durent vendre le palais à Éléonore de Tolèdela femme de Cosme 1er. Il a été réaménagé et fut la résidence des grands ducs de Toscane.
Il a fallu installer un corridor, sorte de galerie, pour rattacher l'ancien et le nouveau palais. C'est ainsi le plus grand palais construit à la Renaissance. Il est lourd et massif !

Place et Palais Pitti
Cour intérieure du palais
Les jardins Boboli
Dans la galerie de la cour
Grotte
L'intérieur est somptueusement décoré et montre ainsi la gloire de ses occupants.
 

Les vingt-cinq salles de la Galerie Palatina abritent les collections d'oeuvres d'art rassemblées par les familles Médicis et Lorraine.

Parmi le millier de tableaux exposés, nous nous sommes attardés sur les exceptionnels ensembles de Raphaël, Fillipo Lippi et du Titien.
Les autres grands maîtres italiens sont également exposés :
Botticelli, le Pérugin, Véronèse, Caravage ou encore le Tintoret.

Salle Vénus
Les tableaux seraient aux mêmes emplacements que ceux choisis par les Médicis et les salles portent des noms mythologiques liés au décorations du plafond.
 
Salle de l'IliadeSalle de l'Iliade (photo Internet)
 
 
 
 
PALAZZO RICCARDI n21 de la promenade 2
Elevé selon la volonté de Cosme le Vieux, à partir de 1444 par Michelozzo di Bartolomeo, c'est une somptueuse demeure de style renaissance.
Il est aussi le symbole de la puissance économique des Médicis à cette époque, seigneurs de fait de la République florentine.
Les grandes fenêtres au rez -de-chaussée d'après un dessin de Michel Ange remontent à 1516.
Les Médicis, en tant que seigneurs puis ducs de Florence, y habitèrent jusqu'en 1540, quand Cosme, qui deviendra en 1569 le premier Grand Duc de Toscane,
s'établit au Palais de la Signoria, s'identifiant ainsi avec le plus important monument florentin représentant le pouvoir.
Le palais de la rue Larga, passé aux veuves et aux princes cadets de la famille Médicis, fut acheté en 1670 par les très riches marquis Riccardi qui le firent agrandir et le rénovèrent partiellement.
Le Palais Riccardi Via Cavour
La cour intérieure
Inscriptions et reliefs
Inscriptions et reliefs
Tenture en stuc
Orphée endormant Cerbère
           

La belle cour de Michelozzo, embellie à l'époque baroque est bordée de chaque côté par trois arcades en plein cintre qui reposent sur des colonnes surmontées de chapiteaux corinthiens. Au dessus des arcades court une frise ornée de festons et de médaillons en pierre figurant les emblèmes medicéens et des scènes mythologiques.
Une tenture en stuc retenue par des putti qui cache l'entrée de la Galerie des Portraits.
Enfin côté ouest, la statue figurant Orphée endormant Cerbère se dresse sur un marbre ouvragé de Benedetto Rovezzano.

A l'intérieur le grand salon, appelé la Galerie, est remarquable, il s'agit d'un splendide exemple de baroque toscan, avec une voûte peinte à fresque en 1682 par le célèbre peintre napolitain Luca Giordano, qui y représenta la gloire de la famille des Médicis.

 
Dans l'orangeraie
L'emblème des Médicis
Thales de Milet
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Eurypide
           
On trouve aussi un petit jardin dans le modèle italien. Au fond du jardin un petit musée de marbres ......
 

La chapelle du palais Riccardi (chapelle des Mages) offre trois ouvrages curieux de Benozzo Gozzoli, une Glorie, une Nativité et une Épiphanie : jamais peut-être l’or n’a été autant prodigué dans les vêtemens de personnages peints à fresque, les figures, les costumes, les harnais des chevaux sont d’une telle vérité, qu’on croit, en les contemplant, avoir comme une apparition du XV siècle. Voir mur Est (scan de la photo du dépliant vendu à l'entrée ...)

 
La voute  de Luca Giordano
La voute  de Luca Giordano
Artiste inconnu
Ouevre inconnue
Salle des 4 saisons
Vierge à l'enfant  (Lippi)
           

Après 3 volées d'escaliers, on arrive à la salle dite "chambre des bas reliefs" dont la voûte est décorée de magnifiques stucs dessinés par Giovani Battista Foggini.
La pièce maitresse de cette salle est l'oeuvre de Fillipo Lippi, la Vierge à l'enfant.
A gauche de cette salle, la salle des Quatre Saisons avec son plafond à caissons doit son nom à ses tapisseries du XVIIe siècle accrochées à ses murs et exécutées d'après des dessins de Jacopo Vignali.

Le palais est aujourd'hui le siège de la préfecture et de l'administration provinciale.
     
   
 
PALAZZO VECCHIO voir n 4 sur le plan Promenade 3
Emblême de Florence

La Palais della Signoria -ou Palais Vecchio- tel que nous le voyons aujourd'hui est le fruit d'au moins trois phases de construction se succédant entre les XIIIè et XVIè siècles :
la Palais d'Arnolfo, avec sa façade donnant sur la place, près de la Loge des Lanzi, les premières modifications ayant été apportées durant la période républicaine et la restructuration vasarienne faisant suite à la prise de pouvoir de Cosme Ier de Médicis,
qui vint s'y installer avec toute sa famille. à partir de 1565. Le ròle exclusif du Palais Vecchio de représentant politique de la ville sera remplacé en partie pendant trois siècles par les Offices et par le nouveau Palais Pitti, mais il retrouvera sa notoriété à la fin du siècle passé: en 1848,
la famille Lorraine chassée, il sera le siège du gouvernement provisoire de l'Italie Unie et entre 1865 et 1871, durant les années où Florence était capitale du royaume d'Italie, il accueillera la Chambre des Députés (le Sénat prendra place dans les Offices voisins, reliés par un passage au dessus de la via della Ninna).
Ce n'est qu'en 1872 qu'il retrouvera son ròle de siège de la Commune

Palazzo Vecchio
Palazzo Vecchio et galerie des Offices
Palazzo Vecchio : la tour
Le hall d'entrée
Facade, entrée
         

Bien que la Palais abrite aujourd'hui les Offices de la Commune, il reste malgré tout en grand partie accessible au public. Ainsi nous verrons : l'immense salon des Cinq Cents qui est un espace où se rassemblaient les représentants du peuple, décoré d'oeuvres à la gloire de Cosme Ier.
Les appartements des Eléments, la terrasse de Saturne depuis laquelle la vue sur la ville doit être magnifique en l'absence de brumes et brouillards !.....

 
Le Salon des Cinq Cents
Oeuvre à la gloire de Cosme 1er
Décorations des Appartements
Décorations des Appartements
       
Décorations des Appartements Meuble Décorations des Appartements Décorations des Appartements            
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Décorations des Appartements
Guardaroba
Carte de la France 1570
       

Les appartements d‘Eléonore de Tolède, la chapelle de la Seigneurie et les salles d'Audience et des Lys?.

La "Guardaroba" appelée aussi salle géographique décorée d'une collection de 53 cartes des moines Danti et Buonsignori réalisées entre 1563 et 1584 sur les panneaux des armoires.

 
Les carrelages      
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OFFICINA PROFUMO FARMACEUTICA DI SANTA MARIA NOVELLA
n 3
sur le plan Promenade 1
Une des plus anciennes pharmacies du monde, l’Officina Profumo-Farmaceutica di Santa Maria Novella, se trouve à quelques pas de la gare centrale de Florence et de la célèbre place de l’église portant le même nom, au n. 16 de Via della Scala .
L’Officine renferme dans ses salles, comme dans un écrin, de véritables trésors : fresques, mobilier et anciens instruments de pharmacie, mais surtout ses produits, une gamme très vaste de préparations qui réussissent à ensorceler le public, même le plus exigeant.

En effet, une fois passé le portail d’entrée, personne ne pourra oublier l’univers inimaginable de parfums qui flottent dans l’air :
il s’agit de la magie du pot-pourri, savant mélange de fleurs et d’herbes des collines de Florence, émanant un arôme unique, fruit d’un long séchage dans les anciennes jarres en terre cuite.
Les origines de l’Antica Farmacia se rattachent aux moines dominicains qui s’établirent à Florence en 1221.
Toutefois, la fondation officielle, sur suggestion du grand-duc de Toscane, date de 1612. Fra’ Angiolo Marchissi en sera nommé directeur : c’est lui l’artisan du succès de l’Aromaterie et de ses produits. Il recevra du grand-duc l’honneur de l’appeler Fonderia di Sua Altezza Reale.
Au cours du XVIIIe siècle, grâce au génie des nombreuses formules élaborées par les frères apothicaires, la notoriété de la pharmacie dépasse les frontières et les exportations arrivent jusqu’en Inde et dans la lointaine Chine.

Nombreuses sont les préparations de l’Officine qui font partie de l’histoire et marquent une époque: les essences et les parfums, célèbres et très recherchés, sont produits aujourd’hui encore en grande partie selon les formules étudiées au cours du XVIe siècle pour Caterina de’ Medici. L’Eau de Cologne a une histoire particulière. Il semble, en effet, que cette essence ait été portée à Paris par Caterina de’ Medici, Reine de France ; de ce fait, on l’appela Eau de la Reine.
Par la suite, Giovanni Paolo Feminis, un italien qui s’était établi à Cologne en 1725, se met à la produire et change son nom en Eau de Cologne.....

Parmi les autres préparations, toujours produites selon l’ancien formulaire des moines dominicains qui les ont créées, nous rappellerons le Vinaigre aromatique ou Aceto dei Sette Ladri, qu’il est utile de renifler en cas d’évanouissement et dont la formule remonte au XVIIe siècle.

L’Eau anti-hystérique, qu’on appelle aujourd’hui Acqua di Santa Maria Novella, créée en 1614 par Fra’ Angiolo Marchissi, était réputée autrefois pour son action sédative et antispasmodique.
L’Acqua di Rose, excellent rafraîchissant pour les yeux rougis, était déjà vendue au cours de la seconde moitié du XIVe siècle.
Parmi les liqueurs, la plus connue est l’Alkermes, qui a remporté, au cours du XIXe siècle, le record absolu des ventes.
Mais tout aussi appréciés sont l’Elisir di China et le Liquore Mediceo, qu’on a appelée ainsi en l’honneur des Medici, et l’Elisir di Edimburgo, excellent amer.

Enfin, les poudres parfumées, produites à partir du rhizome moulu de l’iris, sont très appréciées.
Il s’agit d’une fleur qui pousse spontanément sur les collines de Florence ; elle est si répandue qu’elle est devenue le symbole de la ville, puisqu’elle est présente aujourd’hui encore dans les armoiries de la ville.
Actuellement, l’Officina di Santa Maria Novella est redevenue également herboristerie.
L’Antica Farmacia a donc enrichi ses lignes avec d’autres produits exclusifs, à base de plantes et d’herbes officinales, cultivées avec des méthodes naturelles et sans l’utilisation de pesticides, afin d’offrir le meilleur service à sa clientèle, en présentant, pour chaque ligne, une gamme de produits la plus complète possible.
Le passé et le présent s’intègrent donc dans l’activité de l’Officine par un processus d’osmose continue ; ceci est naturellement complété par une activité culturelle qui, renouant avec la plus ancienne tradition des pharmacies, a commencé en 1990 et touche plusieurs domaines, de l’art (soirées de théâtre, concerts et expositions) à la science (conférences et présentations de livres).
Ces manifestations se déroulent dans l’imposante salle qui était, à l’origine, une église pleine de fresques : la famille Acciaioli en fit don aux moines en 1335, en signe de reconnaissance; en 1848, les nouvelles nécessités de l’entreprise la firent transformer dans l’actuelle salle des ventes.

L'entrée de la pharmacie Salle d'acceuil boutiqueCarthusia  
 
 
 
 
PALAZZO STROZZI n 8 sur le plan Promenade 1

Situé piazza Strozzi. Construit par Giuliano da Sangallo, très belles façades ornées de somptueuses corniches.
Cette impresionnante construction , commença d'être édifiée en 1489 pour le compte d'une des plus riches familles de Florence, qui eut la maladresse de s'opposer aux Médicis et le malheur d'être vaincue.....

Filippo Strozzi, qui aurait dû être le premier locataire, se suicida dans sa cellule, où l'avait mené sa conspiration contre Cosme 1er.

 
       
 
 
D'AUTRES PALAIS ...
Galerie des Offices - voir n 6 sur le plan Promenade 2
Ces lieux furent à l'origine conçus pour être les bureaux de l'administration grand-ducale.
Aujourd'hui ils renferment les chefs d'oeuvres rassemblés par les Médicis, provenant des églises, couvents de la ville ou acquis au cours des siècles.
Nous ne visiterons pas cette année cet important musée.
Le matin  10h A 16h    
 
Musée national Bargello - voir n12 sur le plan Promenade 3
Son aspect de forteresse évoque sa vocation punitive !
Il fut le siège, dès 1261, du podestat, magistrat etranger à la ville qui tentait, impartialement d'y rendre la justice.
Deux siècles plutard, le capitaine de justice, ou bargello, y exerça des fonctions de chef de la police pour le compte du grand-duc.
En 1865 à l'occasion du sixième centennaire de la naissance de Dante il devient musée national,
voulant tenter de rassembler tous les chefs d'oeuvres de la sculpture et de la céramique.
 
A gauche l'église de la Badia Musée Bargello
   
   
 
En flanant dans les rues du centre historique ....
 
Pal. Mozzi (musée Bardini) Pal. di Parte Guelfa
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Flo01 193.jpg Une entrée de palais Une entrée de palais Institut français