MDINA-RABAT
   
 
   
 
   
 

A 11 km de La Valette, sur un plateau qui domine le reste de l’île, se dressent les villes de Rabat et de Mdina séparées lors de la domination arabe par la construction de remparts et de fossés. Leurs noms respectifs viennent de l’arabe : Mdina " la cité " et Rabat " camp militaire et religieux ". Habitées depuis des millénaires, ce site stratégique vit s’installer successivement les Phéniciens, les Romains, les Arabes , les Normands, les Espagnole et même les Français ! Avec l'armée napoléonniene d'occupation qui laissa de mauvais souvenirs ....
C’est le règne des Normands qui laisse à cette cité médiévale ses plus beaux monuments avant que le tremblement de terre de 1693 n’en détruise une grande partie. Sous les Normands la ville de Mdina prend le titre de " Città Notabile " (la Notable) et reste la capitale de Malte jusqu’à l’arrivée des chevaliers. Les chevaliers préférant édifier une nouvelle capital délaissèrent Mdina ; ce qui marqua le déclin irrémédiable de cette dernière. Aujourd’hui, sa population ne dépasse pas les 500 habitants, parmi lesquels on compte quelques-unes des grandes familles de la noblesse maltaise. Ville historique, ville-musée, Mdina conserve dans ses rues étroites une vie mystérieuse que semblent protéger ses églises, ses palais et ses couvents.
Les Maltais lui ont donné un nouveau surnom : la cité du silence.

   
  TRIQ-VILLEGAIGNON
D'abord c'est la Porte de Mdina, encadrée de pilastres à bossages, chapeautée d'une volute et frappée des armes du Maître portuguais. C'est une porte baroque qui s'ouvre sur la cité médiévale.
Ensuite, en face de l'austère tour de l'étendard, se dresse l'élégant palais Vilhena avec son mur écran, son portail et ses pilastres géants. Il servairt de résidence aux grand maîtres lors de leurs séjours à Mdina, puis fut utilisé comme hôpital jusqu'en 1956 avant de servir de musée d'Histoire naturelle.
C'est la Grand'Rue de Mdina qu'elle traverse sur 300 m. On peut y admirer les belles façades de plusieurs bâtiments anciens ainsi que des églises.
La chapelle Sainte-Agathe fut édifiée en 1410, remaniée en 1693 par L Gafa après le séisme. Sur le tableau du maître-autel figure le supplice d'Agathe, oeuvre du Maltais G.d'Arena
Plan Mdina-Rabat
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En remontant vers le Nord, après la place Saint-Paul, Triq Villegaignon longe l'église des Carmes et son couvent. Ce fut le signal de la révolte contre les Français lorsque les biens du couvent furent mis aux enchères par les troupes de Bonaparte
Avec ses baies à fenêtres géminées, le Palazzo Falzon est un parfait exemple de l'architecture siculo-normande. Il a servi de cadre au film de John Glen, Christophe Colomb : la découverte.
   
  LA CATHÉDRALE SAINT-PAUL
  Son dôme signale de loin la citadelle de Mdina. De style baroque bien que dotée d’une façade monumentale peu surchargée pour l’époque, la cathédrale Saint-Paul est le chef-d’œuvre de L.Gafà. Elle a été édifiée en 1702, après 5 ans de travaux, à l’emplacement d’une première église datant de la fin du XIIème siècle et qui fut détruite par le tremblement de terre de 1693. Seuls le chœur et la sacristie échappèrent au désastre et furent intégrés à la nouvelle construction. L’intérieur de la cathédrale est richement décoré, notamment par plusieurs peintures de M. Preti et par une belle croix processionnelle en argent massif rapportée de Rhodes par les chevaliers. Comme dans la cathédrale de La Valette, le pavement est recouvert d’étonnantes pierres tombales en marbre polychrome : le macabre se mêle au sacré pour perpétuer la mémoire des plus illustres membres de l’aristocratie maltaise.
Plan Mdina-Rabat Construit en 1733 dans un style baroque sicilien, le Palais épiscopal possède en façade un beau balcon soutenu par des atlantes. Il abrite l’un des musées les plus intéressants de Malte, tant par son éclectisme que par la qualité des œuvres et des objets qui y sont exposés. Pièces, médailles, manuscrits anciens, objets religieux, peintures et gravures d’artistes maltais et européens, c’est toute une partie de l’histoire religieuse et artistique de l’archipel qui y est représentée. A noter particulièrement une impressionnante collection de pièces antiques, des gravures de Goya d’après Rubens et des gravures sur bois et cuivres de Dürer.
 
  D'autres photos sur la cathédrale et la place Saint-Paul dans le diaporama !CLIC!
   
 
  TRIQ-IMHAZEN
  Elle longe les remparts coté Nord-Est, on y admire de belles demeures avec de jolies loggias et baies géminées. Elle finit par la porte des Grecs, deuxième accés pour la ville.
Elle débute à Bastion Square dominé par la maison Beaulieu (fin 15ème s.). Nous avons un magnifique point de vue sur la campagne environnante.
 
 
  RABAT
Plan Mdina-Rabat À l'époque romaine Melita s'étendait vers l'ouest, en dehors des remparts actuels, englobant le centre actuel de ce qui est aujourd'hui Rabat. Au delà de l'actuelle église Saint-Paul, les premières communautés chrétiennes creusent des catacombes pour inhumer leurs morts.
Vers le Xème siècle la population de Malte décroît fortement, c'est la domination arabe. L'ancienne ville romaine est resserrée à l'intérieur d'une Medina, une cité fortifiée, tandis que les quartiers ouest, à l'extérieur des remparts, deviennent Rabat, le faubourg.
La ceinture fortifiée élevée par les suzerains arabes servira de point d'appui aux fortifications ultérieures. Quant à Rabat, ses quartiers ne sont de nouveau investis qu'au XVIIème s. quand la population de Mdina prospère avec les Chevaliers.
Aujourd'hui, Rabat est très animée et bruyante.
 
Collège de Wignacourt
L'église Saint-Paul est un édifice du XVIème siècle, restauré par L. Gafà après le tremblement de terre de 1693. À l'intérieur peintures de Preti et au-dessous la grotte de Saint-Paul dans laquelle il aurait vévcu....
Elle est reliée par un souterrain à un palais qui abritait le collège des chanoines chargés de l'entretien de l'église. C'est le collège de Wignancourt.